Michel Loriaux , Vit à Bruxelles et travaille là où ses projets photographiques l'amènent, 
Loriaux a beau avoir commencé sa carrière (et continué pendant 17 ans tout de même !) dans la
photographie publicitaire, il est d'abord un photographe de l'âme avant d'être celui d'un contenu...
C'est en 2002 qu'il décide de se consacrer à des reportages de terrain, de vastes moments de vie au
plus près des gens. Pour suivre leur quotidien et engager une réflexion sociale sur l'humanité mais
aussi pour laisser parler l'humain dans ce qu'il a de direct, de touchant, de fantaisiste aussi et de
profond. Capter un regard, saisir le découragement passager dans un geste, être là pour l'éclat de rire
qui transcende les soucis, c'est toucher à l'exacte vérité d'un homme ou d'une femme et ça, Michel
Loriaux sait y faire... Le photographe, qui vient de Charleroi l'avoue sans détour : « Depuis toujours
l'atmosphère humaine du monde en marge m'a touché. Dans mes reportages j’ai voulu mettre en
lumière les défavorisés, les exclus, les gens du voyage mais aussi les femmes seules avec enfants,
les handicapés . Une forme de constat du quotidien de la pauvreté face à la mondialisation de moins
en moins sociale. On se souvient de ses grands reportages photographiques sur les sans-abris de
Charleroi, les sans-papiers à Bruxelles, les Roms à Paris ou encore les jeunes binge- drinkers du
week-end à Liverpool... Des sujets délicats, durs, politiques qu'il amène avec des photos pleines de
contrastes, de saturation, de noir et de blanc bouleversants. Et dans toutes, on retrouve cette lumière,
caractéristique du talent technique et humain du photographe. Lumière des présences qui emplissent
l'image et lumière de l'instant cadrée, travaillée. « La vie est trop courte pour être timide », a dit
Cartier-Bresson. Cette déclaration lapidaire et dynamique, Michel Loriaux l'a adoptée, elle mène
son travail depuis des années. C'est comme ça qu'il entre en contact, s'immisce dans les vies, reste,
questionne, déconne ! Et glisse de la fantaisie et des clins d’oeil : des SDF plantant un drapeau
wallon sur un terril comme ces Américains enfonçant le leur en 1945 sur le sol japonais. Sa série «
Prise de pouvoir » autour des personnalités médiatiques part du même principe. Mais chez Michel
Loriaux, le rire est toujours doux-amer. Comme le regard qu'il porte sur ce qu'il l'entoure. Alors qu'il
tourne Crash Test pour la RTBF, cinq capsules de 15 minutes mettant aux prises un président de
parti avec un citoyen, le voilà attiré par les paroles d'une agricultrice en Ardenne. Derrière le
discours construit et la revendication, il sent un quotidien dense, un courage, une émotion et une
détermination farouches. C'est décidé, il va partir à la rencontre de ces femmes qui ont décidé de
s'occuper seule d'une exploitation agricole. Dans la lumière de l'Ardenne qui lui fait briller les
yeux...Ce reportage « La profondeur des champs » portraits de femmes seules en agriculture a été
exposé à la Maison Pelgrims . En 2017 il entame un travail de 2 ans en immersion dans le monde de
l'autisme à Bliquy (région de Ath ) dans un centre pour des jeunes en difficultés « : « La porte
ouverte » . L'exposition au Parlement Européen sera « parrainée » par La Ministre Des Affaires
Sociales Madame Thysen .
Il a également installé un laboratoire argentique au centre pour y donner cours aux jeunes de
l'institution . En outre il anime des cours pendant les vacances scolaire à l'Académie des beaux-arts
de Bruxelles .
Actuellement il entame un travail sur les femmes seules avec enfants en collaboration de La
Ministre Madame Céline Frémault .
Exposition en juin 2019 à la galerie Contretype « Seul Avec Les Autres »

Elodie Weymels Journaliste